Avec The Party, Shauf met en place un casting mémorable de personnages uniques. Ils arrivent « Early to the Party », dévoilent des secrets (« To You ») ou tâchent de ne rien révéler (« The Magician »). Dans « une ville de la taille d’une assiette », tout le monde connaît ce type qui s’est effondré après avoir fumé ce qu’il avait promis être son dernier paquet de cigarettes (« Alexander All Alone »). Il y a la fille qui danse seule au milieu de la pièce, avec tous les regards sur elle (« Eyes of Them All »). Un instant vous dansez avec quelqu’un qui ressemble étrangement à votre ex (« Martha Sways »), l’instant suivant vous cassez du sucre sur le dos de votre meilleur ami pour arriver à vos fins avec son ex à lui (« Quite Like You »).
Tout cela est orné de guitares, cordes et clarinettes brouillées, de synthés planants s’enroulant autour d’un piano délicat, de guitares acoustiques et d’une batterie au son de pluie.
The Party n’est pas tout à fait un album concept, mais il s’agissait pour le compositeur-interprète de sortir de son esprit. Un album d’after-party plutôt. Ou destiné à la gueule du bois du lendemain, quand seules les chansons de Shauf peuvent donner du sens aux scénarios très émotionnels de la nuit précédente.
Andy Shauf partira en tournée en Europe dans quelques mois. Il se chargera de la première partie de The Lumineers lors de leur tournée très attendue en avril et en mai. Il sera à l’affiche également de concerts et de festivals, donc le festival Primavera à Barcelone.
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